samedi 29 novembre 2008

Azulejos

Azulejos?
Le terme d'azulejos (de l'arabe "al zulaydj", pierre polie, et non pas de l'espagnol "azul", bleu, étymologie qui semble évidente puisque la couleur bleue est la plus fréquemment utilisée) désigne un ensemble de carreaux de faïence (un azulejo) assemblés en panneau mural. Merci à José pour son site ici et ses docs, ici.
L'azulejaria est un art décoratif qui caractérise le Portugal. Cet art consiste à peindre des carreaux de faïence émaillée (azulejos ) suivant un procédé bien spécifique. C'est un art décoratif typique du Portugal. Si le Portugal est le pays bleu, les azulejos y sont pour beaucoup. En effet, du nord au sud du pays ces carreaux de faïence appelés azulejos ornent palais et églises, fontaines et maisons. Sous des formes et des dimensions diverses, les azulejos recouvrent parfois des pans de mur entiers. Il est difficile de ne pas en apercevoir.
Les origines de cet art dans sa forme primaire émaneraient probablement de l'artisanat maure. Les azulejos auraient été introduits au Portugal après la prise de Ceuta (Maroc), par les Portugais en 1415.
Par la suite cet art transita par l'Andalousie, pour revenir définitivement au Portugal. Traité et adopté par les portugais, l'artisanat consistant à travailler les azulejos a évolué, s'est transformé, s'est modernisé, et est devenu au fil du temps, inventif, et un moyen d'expression, un art à part entière, et une spécificité bien portugaise.
Les premiers azulejos portugais sont bleus (azul) sur fond blanc, et datent de 1584. A partir de là l'azulejo se répand à travers le Portugal à la vitesse de la lumière. On en trouve partout, à chaque coin de rue, ornant les façades, les jardins, les églises, les monuments...


L'azulejo, c'est quoi?
L'azulejo est une plaque céramique peinte en bleu et blanc, généralement de forme carrée et de dimensions variables, dont un des côtés est vitrifié. Voila une définition basique de l'azulejo. L'Azulejo a suivi les modes, les courants, l'histoire. Du XVè au XVIIè siècle, il évolua, passant de formes géométriques, au style baroque, puis adopta le style rococo abandonnant ainsi la bichromie (bleu et blanc) pour acquérir d'autres couleurs.

Génie créatif portugais...
Au 18è siècle, la première école portugaise consacrée à cet art des azulejos est créée. A partir de là et jusqu'a nos jours, le génie créatif des peintres portugais n'aura de cessera d'être révélé à travers ce mode d'expression.
Au 19è siècle, la fabrication des azulejos s'est industrialisée, et la production en masse fit ainsi perdre le côté unique des pièces fabriquées. On passa alors à l'azulejo de décoration, support décoratif, reproduit-en de multiples exemplaires. On plongeait dans l'art contemporain.
Aujourd'hui l'art de travailler les azulejos redevient à nouveau un art de création et un moyen d'expression artistique à part entière. Le mode de fabrication traditionnel des azulejos demeure donc un peu partout à travers le Portugal.

Économie & fabricants...

Au Portugal il existe un réel savoir-faire dans le domaine de la céramique (porcelaine, faïence, grès), ainsi d'ailleurs que dans celui de la verrerie-cristallerie, ou encore dans celui de l'orfèvrerie. Et en fait, les arts de la table en général sont une spécialité que les portugais maîtrisent à merveille.
Le secteur de la céramique comprend environ 900 fabricants. 5% d'entre eux réalisent 40% du chiffre d'affaires global du secteur. Le chiffre d'affaires annuel de ce secteur représente environ 600 Millions d'Euros.

Le saviez-vous?

  • Caldas da rainha est la capitale de la faïence et de la céramique. Mi-novembre, la fête nationale de la céramique y a donc lieu pendant 3 jours, dans le parc D. Leonor.
  • Souvent, dans de nombreuses villes ou villages du Portugal, les plaques signalant les noms des rues, sont réalisées en azulejos. Ouvrons l'œil!
Où voir des azulejos?
Question vaste, tellement les azulejos sont présents partout, du nord au sud du pays. Dans les rues, les jardins, les fontaines, les églises, les édifices, les murs... Les azulejos ornent le pays tout entier.

A Lisbonne, quelques lieux à voir...
  • L'église São Vicente de fora (panneaux d'azulejos du 18è, représentant des fables de la fontaine).
  • Le Musée national de l'azulejo installé dans le couvent Madre de Deus, présente de très belles pièces. L’une d'entre elles, à l'étage supérieur du cloître, représente Lisbonne avant le Tremblement de Terre de 1755. Il est situé au Couvent de «Santa Ana», à Lisbonne. Sa construction a été ordonnée, en 1509, par la reine "D. Leonor", épouse du roi "D. João II". La principale collection possède 7271 pièces.
    En 1550, l’actuelle église Madre de Deus est construite, sous l’ordre de "El Rei D. João III". Dans ce temple, le bois sculpté et les «azulejos» représentent un des meilleurs exemples de l'Art Baroque au Portugal.
  • Palais du marquis da fronteira, ici: à l'intérieur, et dans les jardins.
Des stations de métro sont ornées d'azulejos : station cidade universitaria (tableau «le metro»), station alto dos moinhos (écrivains portugais), station jardim zoologico (animaux), Ligne gaivota (ombres du marquis de pombal)

Portail Histoire de l'art
Ces carreaux ou ces panneaux peuvent utiliser des motifs géométriques ou des représentations figuratives. On les trouve de longue date dans les intérieurs de bâtiments mais aussi en revêtement extérieur de façade. Cet art qui s'est développé dans toute la péninsule Ibérique a été importé par les Maures lors de leur occupation. D'abord non-figuratives (interdiction de la figuration dans les préceptes de l'Islam), les décorations deviennent figuratives avec l'essor de la faïence dans toute l'Europe et notamment dans les Flandres (voir le musée de l'hospice Comtesse à Lille). Si Séville, pour l'Espagne, possède de magnifique panneaux, et si Mexico s'enorgueillit de sa "Casa de los azulejos", cet art s'est particulièrement développé au Portugal et dans ses anciennes colonies (Brésil, comptoirs d'Asie - Macao et Goa...) Azulejos de Paço de São Cipriano, Tabuadelo. Aujourd'hui, de magnifiques panneaux ornent l'intérieur de la gare de Porto, le Palais des Marquis de Fronteira ou la petite chapelle São Lorenço dans la province de l'Algarve. Plus modestement, des panneaux modestes se trouvent utilisées pour des représentations religieuses ou à des fins signalétiques. Enfin, les azulejos disposent de leur musée à Lisbonne et des ateliers s'emploient à poursuivre leur adaptation à la modernité. (Voir les réalisations dans le métro de Lisbonne, les photos plus bas)
Musée de l'Azulejo (Lisbonne)
Le musée national de l’Azulejo se trouve dans le quartier de Santa Apolonia – situé au nord de l’Alfama – et plus exactement au nord-est de la gare ferroviaire internationale du même nom. Comme son nom l’indique, il s’agit du plus important musée portugais consacré aux azulejos. Ces derniers sont des carreaux de faïence, peints et vernis, assemblés pour former une œuvre représentative d’un paysage ou de personnages: c’est une technique, typique du Portugal.
Ci-dessus en image: la représentation de l'épisode de la bataille d'Aljubarrota (1385) entre les Portugais et l'armée castillane. (Lisboa, Pavilhão Carlos Lopes).
La bataille d'Aljubarrota qui eut lieu l'après-midi du 14 août 1385, entre les troupes portugaises commandées par Jean Ier de Portugal et D. Nuno Álvares Pereira renforcées par un contingent d'archers anglais, et l'armée castillane de Jean Ier de Castille renforcée à son tour par un important contingent de chevaliers français.
La bataille se déroula aux alentours de la ville d'Aljubarrota, entre Leiria et Alcobaça, dans le centre du Portugal. Malgré la supériorité numérique des Castillans (5 fois plus nombreux que les Portugais), les Portugais en sortirent largement vainqueurs, mettant un terme à la crise de 1383-1385, et confirmant Jean Ier comme roi de Portugal, le premier de la légendaire dynastie d'Aviz.


Quelques liens

Ci-dessous, mes photos:
Cette image ci-dessus est prise après notre visite au Castel São Jorge, et sur cette façade en descendant vers le Rossio pour aller manger un "poulet-frites" et ainsi couper un peu avec les menus de types portugais, il est presque 14h30 ce samedi 21 novembre 2008. Le restaurant se situe je pense dans la Travessa de Santo Antão, n°11 (Derrière la praca Dom Pedro IV, côté théatre National, dans le Rossio, Metro: Restauradores): Bon Jardim, Re(i)z dos Frangos.
Mon ami João m'explique que l'on voit une représentation de la vie de Saint Antoine de Padoue qui est né à Lisbonne, et donc lisboète.

Ferdinand de Bulhoes dit Antoine de Padoue (Antoine de Lisbonne au Portugal) surnommé aussi «le Thaumaturge» (1195 - 13 juin 1231) est un docteur de l'Église, saint de l'Eglise catholique romaine d'origine Portugaise ayant vécu en Italie (on le fête le 13 juin).
Il fut canonisé dès le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal, et les explorateurs alors le firent connaître du monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers, mais aussi celui des pauvres, des animaux, des oppressés, des femmes enceintes, des affamés, des cavaliers, des natifs américains ou amérindiens, le patron contre la stérilité. À partir du XVIIe siècle, saint Antoine de Padoue fut également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé, et enfin pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre. Voici l’incantation que j’entendais ma grand-mère réciter petite : « Saint-Antoine de Padoue, vous qui faites trouver tout, faite moi trouver mon « objet » égaré ! » Si l’objet est retrouvé, alors il faut penser à mettre une petite pièce dans le tronc de l’Église à son attention.
Ses attributs: bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys.

Le dimanche 23 novembre, midi dans la ligne Rouge du métro. Nous venons d'attendre 1/2 heure la ligne verde en interruption pour une durée indéterminée ('o metrô é interrompida por um período indeterminado devido a um terremoto simulado') à "Baixa-Chiado". Finalement la métro arrive et, nous descendons à "Alameda" le départ de la ligne Rouge et nous allons au terminus "Oriente". Là-bas nous seront sur le site de l'Expo Universelle ou Mondiale de 1998. Nous allons voir "lo oceanário"! Des photos dans les stations...

Lo Rossio

Rossio_Lisboa_2007

Le Rossio (N°1 sur la carte ci-dessous) est le nom populaire de la place de Pedro IV (en portugais la Praça Dom Pedro IV) dans la ville de Lisbonne, au Portugal. Il est

situé dans le "Downtown Pombaline" (ville basse, la Baixa) de Lisbonne et a été l'une de ses principales places depuis le Moyen Age. Il a été le théâtre de révoltes populaires et les fêtes (les corridas et les exécutions), et il est maintenant l'un des lieux de rencontre préféré des lisboètes et des touristes. Ce quartier, totalement anéanti par le tremblement de terre du 1er novembre 1755, fut entièrement reconstruit au cours de la seconde moitié du XVIIIème siècle par le futur Marquis de Pombal.
Le nom actuel du Rossio rend hommage à Pedro IV, roi du Portugal, ainsi que premier empereur du Brésil (en tant que Pedro I). Sa statue de bronze est vu au sommet d'une colonne au milieu de la place.
Je l'ai vu cette place, c'est beau... de toute manière j'aime Lisbonne! C'est une ville à voir et à revoir, et je suis sûre que si j'y retourne une 3ème fois, je verrais pleins d'autres choses que je n'aurais pas vu les autres fois!!!

Rossio_PracaDomPedroIV TeatroNacionalDMariaII Rossio___Teatro_D

Rossio est une place très animée, le vrai cœur de l'animation à Lisbonne. C´est là qu'on va manger, qu'on se retrouve pour boire un verre entre copains, il y a des terrasses sur toute la place, pour profiter de l'animation du lieu.
CafeNicola_01Le café Nicola fondé en 1929 par exemple, est un beau café de style "art déco" ou "art nouveau" très populaire dans le quartier Rossio. Cet établissement, est connu en particulier pour son association avec le poète Manuel Maria Bocage (1765-1805). Il a été un client régulier de l'ancien Café Nicola, qui était ici à la fin du 18e s. et qui a été un lieu de rencontre favori des écrivains, des poètes, des artistes littéraires et politiques. Dans le Café Nicola, Manuel Maria Barbosa du Bocage* y improvisait sonnets et poèmes satiriques. En 1797, il y sera arrêté, car sa bohème en tant que mode de vie affective et sa poésie ne sont pas au goût des autorités de l'État. Dans le nouveau Nicolas une statue, un mur de peinture et de paquets de sucre imprimé commémore le célèbre client. Ainsi c'est au n°24/25 que vous trouverez la petite façade amusante de ce café de l'histoire de Lisbonne. Quant au n°21 de la place, côté ouest, se trouve l'étroite boutique, la Tabacaria Monaco avec un joli décor intérieur, où le plafond garni de belles fresques surplombe l'élégant comptoir en bois foncé.
De chaque coté de la place il y a des fontaines de style baroque, et au centre il y a une grande colonne, qui fait 27 mètres de haut. Dans la partie basse, le piédestal, quatre figures féminines représentent la justice, la force, la modération et la sagesse, quatre qualités qu'avait Dom Pedro IV, le personnage en bronze qui se trouve tout en haut de la colonne. La place porte son nom et l'on trouve encore quelques plaques Dom Pedro IV dans les recoins de ce lieu.
TabacariaMonacoAu sol, le pavé est en forme de vagues, un design qui a été ensuite copié par les autres villes portugaises, et que l´on retrouve également dans les colonies portugaises, comme Macau et le Brésil. On trouve au nord de la place le théâtre national Doma Maria II**, un bel édifice néoclassique (N°2 sur la carte) construit entre 1841 et 1846 avec des colonnes ioniques. Sur cet emplacement se trouvait du XVIème au XVIIIème siècle, le palais de la Toute-Puissante Inquisition. Il y a eu aussi une église, mais elle a été détruite par le tremblement de terre de 1755, et reconstruite comme un théâtre. A gauche de ce bâtiment s'élève la façade de l'Estação do Rossio (N°3 sur la carte, Gare de la ligne de Sintra), un très bel exemple de l'architecture néomanuéline. J'en parlerais dans un prochain article... ainsi que de la place Figueira (N°4 sur la carte).

CarteRossio

*Manuel Maria Barbosa du Bocage (Setúbal, 15 Septembre 1765 — Lisbonne, 21 Décembre 1805), poète portugais. Bocage était fils de José Luís Soares de Barbosa, avocat, et de Mariana Joaquina Xavier l'Hedois Lustoff du Bocage, dont le père était français. La poésie de Bocage s'insère dans une période de transition entre le classicisme et le romantisme qui a eu une expression significative dans la littérature portugaise du XIX siècle. En 1982, il fut représenté sur les billets de banque portugais de 100 escudos (environ 50 cents d'euro) image du billet!

DSC_0053**Le Teatro Nacional de Almeida Garrett (N°2 sur la carte) sur le côté nord du Rossio a été construit par l'italien Fortunato Lodi à l'initiative de l'auteur et politicien temporaire libéral Almeida Garrett, et nommé par la reine Maria II, fille de Pedro IV. Le Palácio dos Estaus, un palais utilisé par les inquisiteurs pour mener à bien leur travail, se trouvait sur ce site à l'origine. La première pierre de la construction classique a été posée en 1842 et il a été officiellement inauguré quatre ans plus tard. L'intérieur a été détruit par un incendie en 1964 et pas ré-ouvert jusqu'en 1978 après des travaux de rénovation où l’on considéra alors qu’une rénovation complète s’imposait et on le dota de l’équipement technologique moderne.

La façade classique, domine le front nord du Rossio. Deux rangées de fenêtres sont entrecoupées de piliers Ioniens et surmontées par une rangée de fenêtres semi-circulaire.
DSC_0058Les bustes de célèbres poètes portugais ont été incorporés au-dessus des 17 fenêtres de l'étage moyen. Apollo et sept muses sont représentées dans le tympan triangulaire ci-dessus les six piliers du portique.
Les dessins originaux ont été réalisés par les Portugais António Manuel da Fonseca, avec l'italien Cesarino pour l'achèvement des travaux. Thalie et Melpomène, les chiffres symbolisant la comédie et la tragédie, debout à droite et à gauche du pignon. S'élevant au-dessus de tout cela est Assis Rodrigues statue de Gil Vicente, l'ancêtre du théâtre portugais dans le XVIème siècle.

dimanche 23 novembre 2008

12:30 L'OCÉANORIUM

Posé sur l'eau dans l'ancien bassin des Olivais (bosquets), ce gigantesque navire imaginaire à la couverture de verre ondulé suggérant les flots a été conçu par l'architecte américain Peter Chermayeff (aquarium d'Osaska) pour l'Expo 1998.
Dans le bassin central, contenant l'équivalent de 4 piscines olympiques, évoluent des poissons de haute mer : requins, raies, tortues... L'ensemble est accessible sur 2 étages à travers des vitres bombées permettant une vision à 180°. 4 autres aquariums recréent 4 régions océaniques du globe en associant sur 2 niveaux l'espace terrestre et aérien et le milieu marin correspondant. Ainsi le visiteur peut-il passer de l'Atlantique des Açores, avec sa formidable diversité naturelle, à la côte rocheuse du Pacifique où les loutres marines, évoluent dans des forêts d'algue Kelp, faire un détour par l'océan Indien et ses récifs coraliens animés de poissons multicolores, sans oublier l'Antartique, ses paysages glacés et ses manchots. C'est au total près de 15 000 spécimens qui donnent vie à ce qui est devenu un des sites les plus visités de Lisbonne. "FA-BU-LEUX, foi de Marie!"

Situé dans le grandiose Parc des Nations, l'océanorium de Lisbonne rassemble une multitude d'animaux marins. En son centre, un immense bassin où évoluent raies, requins, mérous et bien d'autres espèces dont le poisson-lune, curieuse invention de la nature qui n'en finit pas d'offrir au visiteur sa silhouette flegmatique et comme inachevée.
Vous pourrez les voir sous tous les angles puisque l'océanorium propose une déambulation autour du vaste bassin. Mais il y a aussi les nombreuses espèces qui reproduisent à la perfection les différents biotopes.
Ainsi découvrirez-vous les seiches, les pieuvres, les méduses, les dragons des mers feuillus, toute la liste des poissons tropicaux, bref un enchantement pour les yeux. Vous pourrez de même vous attendrir devant les «manchots» ou «les loutres cabotines» qui respirent la joie de vivre.
Les prénoms donnés au couple de loutres « Amalia » et « Eusébio » un clin d'oeil au fado et au football !

Si vous arrivez au bon moment vous pourrez assister au repas des anémones de mer : une moule pour chacune présentée au bout d'une perche, voilà qui relève de l'insolite. Bref, vous aurez vécu deux ou trois heures inoubliables qui auront fait de vous un capitaine Némo féru des secrets de la mer…
Vraiment complet et bien conçu : depuis la variété jusqu'a la sensibilisation a la protection des espèces. Plus qu'un lieu touristique, c'est un lieu utile qui donne des notions d'écologie à ceux qui n'en auraient pas, des vidéos sur les soins apportés à chaque espèce tout est super!!

Parque das Nações
Du 22 mai au 30 septembre 1998, s'est déroulée à Lisbonne l'Exposition Universelle de 1998.
Son thème: "Les Océans, un héritage pour notre futur", a été choisi en hommage au célèbre navigateur Portugais, Vasco de Gama. L'année 1998 marquait en effet les 500 ans d'une découverte capitale dans l'histoire du commerce: la découverte de la Route des Indes.

http://www.photoway.com/fr/dest/EXPO98_index.html

12:45 - Sous les mers...

Tout devient obscur, mais pas vraiment silencieux pour autant ... et la lumière est derrière ces gigantesques hublots d'aquarium, ... un plongeon dans le grand bleu "à pieds", lol! On voit le monde sous-marin évoluer tout près, là devant nos yeux! Dommage que Miguel et son amie n'est pas pu partager ce moment avec nous! Il est environ midi et demi le dimanche 23 novembre 2008!
Par moment on revient à la surface pour découvrir le monde de l'Antartique, ou la moiteur tropicale... Un tour du Globe en 2 heures, ça ouvre l'appétit!
Le premier poisson qui attire mon attention et pratiquement le premier à être vu: monstrueux, énorme, tout droit sorti des abysses! On peut lire un peu plus loin son état civil dans les couloirs sombre de l'aquarium, un beau panneau noir avec illustration, où le français n'est pas présent: dommage!



La môle (Mola mola), appelée aussi poisson lune, est l'une des plus lourdes espèces de poisson, son poids moyen atteignant les 1 000 kilogrammes. On la trouve dans les eaux tropicales et tempérées tout autour du monde. C'est un animal à la tête proéminente, sans queue et peu épais par rapport à sa hauteur. Nageoires comprises, une môle peut être aussi haute que longue.
La môle se nourrit principalement de méduses qu'elle consomme en grandes quantités en raison de leur faible valeur nutritionnelle. Les femelles pondent plus d'œufs que n'importe quel autre vertébré connu. Le fretin de môle ressemble à un petit poisson-hérisson. Il possède de grandes nageoires pectorales et caudale. Son corps est recouvert d'épines qui disparaissent à l'âge adulte.
Les môles adultes ont peu de prédateurs, si ce n'est les lions de mer, les orques ou les requins. L'homme, dans certaines parties du monde, la considère comme un mets délicat comme au Japon ou à Taïwan mais la commercialisation de sa chair est interdite dans l'Union européenne. Elle se retrouve fréquemment, par accident, prise dans des filets. Il lui arrive aussi de consommer par erreur des déchets flottants, comme des sacs plastiques, qui peuvent entraîner sa mort.





Mola-Mola, A la vie, A la mort
envoyé par poissonluneproductions.

Le Poisson-Lune, aussi appelé Mola-Mola, est un poisson très mystèrieux. On ne sait pas grand chose sur sa vie. Certains disent que comme les congres, son voyage commencerait dans la mer des Sargasses, d'autres le prennent pour un requin effrayant les foules lorsqu'il nage avec sa nageoire hors de l'eau, tel un aileron... (Monaco en 2003 et Antibes en 2009). Ce poisson aime flaner en surface, baignant dans le soleil et la houle. Les plaisanciers peu attentifs ne lui font pas de cadeaux en le percutant en pleine vitesse sans même l'appercevoir, ou encore les pêcheurs peu scrupuleux qui lui coupent les ailerons à vif pour éviter qu'ils aillent abîmer leurs filets... Le poisson-lune va agoniser douloureusement sur le fond. Le poisson-lune n'a pas une chair agréable parait-il et son goût se rapproche de l'ammoniaque. Il n'est donc pas utile de le pêcher ou de le chasser.
Images: Jérôme ESPLA / Hexagone Vidéo

12:00 Parque das Nações

Une architecture contemporaine et frappante sur le bord du Tage !
L'architecture futuriste de l'Est de Lisbonne est un contraste complet avec les vieux quartiers de la ville. La plus grande partie de ce quartier a été construite par des architectes novateurs spécialement pour l'Expo 98, l'Exposition Universelle qui a eu lieu dans la capitale portugaise entre Mai et Septembre 1998.

L’Exposition Universelle de Lisbonne a été très particulière. En effet, elle a accueillie un record de 130 pays et organisations internationales, elle a été la 100 ième expo internationale depuis la Grande Exposition de Londres en 1851, mais aussi la dernière exposition internationale du XXème siècle.
Cet évènement a coïncidé avec le 500 ième anniversaire de l'arrivée de Vasco da Gama en Inde et avec l'Organisation des Nations Unies "Année des océans".
Le thème de l’Expo 98 était «Les océans: un patrimoine pour l'avenir», et toute la zone à l'extrémité est du secteur riverain de la ville a été reconstruit pour l'événement. Quand ce fut terminé, le nouveau quartier urbain a été surnommé Parque das Nações (Parc des Nations), et il est aujourd'hui l'un des plus grands projets de réaménagement urbain en Europe.

La plupart des gens arrivent en métro, qui s'arrête à la superbe station « Oriente ». De là, beaucoup sont attirés par le Vasco da Gama Shopping, très populaire dans la région. Le bâtiment le plus extraordinaire est L’Océanarium, salué comme l'aquarium le plus impressionnant du monde.
D'autres attractions incluent un casino moderne, des jardins d'eau, une tour d'observation* [*La Tour Vasco de Gama est implantée dans le Parc des Nations qu'elle surveille jalousement du haut de ses 145 mètres de haut sur les bords du Tage. Elle est l'œuvre de l'architecte Regino Cruz et a été conçue pour l'EXPO'98, c'est l'un des édifices les plus haut perchés du Portugal.], une marina, et un certain nombre de bars et restaurants avec terrasse donnant sur l'un des plus longs ponts au monde.
C'est dans l'un de ces restaurants que nous avons mangé à plus de 20 personnes, des spécialités portugaises notamment de la Morue, mais d'une manière fort décevante, comme il se doit dans de tels endroits touristiques! DOMMAGE! Effectivement, nous aurions du revenir dans les vieux quartiers de Lisbonne finalement, on mange toujours mieux chez "l'habitant"!
Les tours jumelles ont été conçues pour ressembler à des voiliers géants, et elles sont en fait deux immeubles d'appartements qui portent le nom de deux des navires de Vasco da Gama : le São Gabriel et le São Rafael.
Pour visiter le secteur, les visiteurs peuvent sauter sur un petit train qui passe par les principales attractions toutes les vingt minutes, ou bien prendre le téléphérique qui fonctionne sur toute la longueur du site, parallèlement à la rivière.

Parque das Nações : LES ATTRACTIONS
Oceanarium : Une odyssée de créatures de la mer dans une construction de pointe.
Station Oriente : Une station moderne étourdissante.
Pavillon du Portugal : Une structure défiant la gravité.
Pavillon Atlantique : Un OVNI de type aréna.
Casino de Lisbonne : Un casino de style moderne.
Musée intéractif des Sciences : Exposition des technologies de pointe.
La tour Vasco de Gama : le plus haut bâtiment de la ville, avec une plateforme d'observation panoramique.
Vasco da Gama Bridge : Un des plus longs ponts au monde.

samedi 22 novembre 2008

17:00 Cristo Rei

Tout le monde connaît le Cristo Redentor (Christ Redempteur) du Corcovado, à Rio de Janeiro.
Mais connaît-on le Cristo Rei (Christ Roi) de Lisbonne?
La vision du premier par le Cardinal de Lisbonne en 1934, fit naître l'idée du second. En 1940, les évêques portugais font une promesse: si le Portugal est épargné par la guerre, un monument dédié au Sacré Coeur de Jésus sera élevé devant Lisbonne, signe visible de l'amour de Dieu qui désire attirer à Lui toute l'humanité. Le Portugal n'est pas entré en guerre et en 1959, le jour de la Pentecôte, le Cristo Rei est inauguré.
Mon ami João me racontait le samedi 22 novembre 2008 au Castel São Jorge quez c'était les femme et mère portugaises qui l'avait financé pour remercier Jésus d'avoir épargné à leur enfants et maris une guerre, celle de 1940-45.

Le Cristo-Rei est un monument religieux représentant le Christ Rédempteur. Il est situé sur la commune d'Almada au Portugal. Surplombant le Pont du 25 Avril, il fait face à la ville de Lisbonne par rapport à l'embouchure du Tage.
Il a été édifié à la suite d'un vote de l'épiscopat portugais, qui s'était réuni à Fátima le 20 avril 1940, "demandant" à Dieu d'épargner le pays de la Seconde Guerre mondiale. Le monument a été inauguré le 17 mai 1959.
Situé sur une colline haute de 109 mètres par rapport au niveau de l'Atlantique, le Christ Rédempteur, bras ouverts et tourné vers la capitale portugaise, mesure 28 mètres de haut et est placé sur un pied de 75 mètres; ce qui en fait une des plus hautes constructions du pays.

C'est un passage obligatoire pour chaque visite touristique de Lisbonne et ses alentours. De plus, ce monument offre un point de vue imprenable sur la région voisine, notamment des quartiers lisboètes situés près des quais (Alfama, Baixa...).
Certains de nous y sont allés le samedi après-midi, après le poulet/frites de 15h00!!!
A l'intérieur du monument se trouve une petite chapelle, permettant de se recueillir. Un ascenseur permet la montée du "piédestal" pour 4 euros, afin d'aller admirer d'un peu plus haut le paysage.

Sur un site je lis: que ce monument se trouve en face de Belém, de l’autre côté du Tage. Sur la droite on voit une extrémité du Pont du 25 Avril. Comme son homologue espagnol Franco, Salazar préserva la neutralité de son pays au cours de la seconde guerre mondiale.
Quatorze ans après la fin des hostilités, les Mères du Portugal érigèrent un Christ de cent mètres de hauteur face à Lisbonne sur la rive Sud du Tage, en action de grâce pour les vies de leurs fils épargnées par la guerre. (Sur Wikipedia il est dit que ce monument fut offert par Franco à Salazar après la Seconde Guerre mondiale) Dans Lettre à un otage, Saint-Exupéry parle de Lisbonne en 1940.

12:00 São Jorge

Le château de São Jorge est ouvert de 9h à 21h entre Mars et Octobre, et de 9h à 18h de Novembre à Février. Il est situé à 112,33 mètres d’altitude. Un périscope permet d’avoir une vision de 360 degrés de la ville.
Le monument possède une caméra sombre dans la Tour d’Ulysse, qui a déjà fonctionné comme Tour du Trésor et Tour du Tombo, où on peut avoir une vision de 360 degrés de la ville, en temps réel, au travers de l’unique périscope existant au Portugal. Le périscope est un système optique composé par un miroir et deux lentilles et il se trouve à 110 mètres au dessus du niveau moyen de la mer. Déclaré Monument National en 1910, peu avant l’instauration de la République, le château de São Jorge se dresse sur la colline de Lisbonne la plus élevée, datant du IIème siècle av. J.C, étant ainsi la première fortification connue.

L'histoire de Lisbonne remonte avant les Romains. La légende raconte qu'Ulysse aurait fondé la ville. Ses premières années furent marquées par des guerres constantes entre les Phéniciens, les Grecs et les Carthaginois. En 205 av. J.-C., les Romains commencèrent le deuxième siècle de leur règne à Lisbonne, et la ville devint la plus importante de l'ouest de la région ibérique. En 714, les puissants Maures venus du Maroc, envahirent la Portugal. En 1147, la chance des Maures devait tourner et les Chrétiens reconquérir finalement Lisbonne. Au milieu du XIIIe siècle, Lisbonne devint la capitale et développa rapidement ses activités maritimes et commerciales. Le XVe siècle fut le siècle des Grandes Découvertes et de l'Âge d'or. Les richesses rapportées de ces expéditions font de Lisbonne le siège opulent d'un vaste empire. À la fin du XVIIe siècle, la découverte d'or au Brésil vit Lisbonne entamer une nouvelle vague de prospérité et d'expansion...

Le château Saint Georges (lo castello São Jorge) domine la Baixa. Vous pouvez l'admirer notamment de la place Da Figueira. Le château a été construit au Vème siècle sur une des collines de Lisbonne par les Wisigoths puis modifié par les Maures au IXe siècle. En 1147, le roi Alphonse Henriques le transforme en palais royal.
Puis au XVe siècle, Manuel 1er transfère la Cour sur les rives du Tage. Le château devient ensuite une prison. La promenade sur les terrasses ombragées, où les paons évoluent en liberté, offre un superbe panorama sur la ville. Un chemin de ronde relie les 10 tours des murailles.
De là, vous pourrez vous promener dans le quartier médiéval de l'Alfama, labyrinthe de ruelles, d'escaliers et d'impasses qui montent et qui descendent. Visiter ensuite la Cathédrale «Sé» construite en 1147 après la prise de la ville par les Maures. «Sé» est une abréviation de «Sedes épiscopales». Malgré de nombreuses modifications, elle a conservé sa nef romane que prolonge un chœur baroque et des chapelles gothiques. Dans le cloître, des fouilles ont permis de découvrir des ruines phéniciennes (VIIIe siècle av. JC), romaines ainsi que des restes d'une ancienne mosquée (Xe siècle).

vendredi 21 novembre 2008

17:00 / Ao Carmo

EgliseDocarmoPourquoi vais je débuter l'histoire de mes pérégrinations à Lisbonne par ce lieu de ruines?
Tout simplement parce que le weekend dernier, la ville de Lisbonne vivait dans la simulation d'un séisme! Je ne connais pas les résultats du bilan: à savoir si la capitale du Portugal serait prête à parer à cette éventualité. Il s'avère aussi que ce quartier "Bairro Alto" est précisément celui de la fille de mes amis portugais, Cristina. Perché sur une colline, le Bairro Alto (quartier haut) est un quartier fascinant aux rues pavées et aux façades écaillées. Une petite place tranquille (Carmo Square) devant le portail de la vieille église, se trouve tout à côté de l'ascenseur de Santa Justa, puisque l'une des rues longeant l'église en ruines amène à la passerelle de l'Elevadore. C'est là que Salomé la fille de Cristina nous a laissé le dimanche vers 17h30 pour retrouver son petit ami...


Découvrez Joel Xavier!


JournalRue21112008Très différent, le "Chiado" complète ce quartier pittoresque avec ses magasins élégants et ses cafés au charme désuet. Je vous en parlerai plus en détail dans un autre article. En rentrant à l'hôtel le premier jour, vendredi 21 novembre, après j'en suis sûre une bonne dizaine de km à pieds dans la journée, un homme à la sortie du métro de Marquès Pombal*, alors qu'on venait de traverser la place en souterrain, distribuait en haut des marches de l'escalier de sortie du métro, des journaux: lo "SEXTA", ano 2, semenario gratuito n°52. Je vous mets un article su journal dans ce post.
*Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras, marquis de Pombal (13 mai 1699-8 mai 1782) était un homme politique portugais. Sa personnalité et des circonstances exceptionnelles vont faire de ce simple secrétaire d'État l'un des hommes politiques les plus importants dans l'histoire du Portugal.

Pour faire bref, dans l'immédiat, car je peaufinerais le voyage petit à petit, au fil du temps dans ce Blog, je vais juste dire que ces trois jours ont été: irréels, magiques, soleil au RDV, 25°C température moyenne de nos journées nous projetant ainsi dans une espèce de printemps automnal, d' excellents moments, des retrouvailles, des découvertes, des fous rires, des partages, ... un cadeau inoubliable et surtout "MERCI" aux instigateurs de ce séjour.

Mon état actuel: 4735280_laprès trois jours ailleurs, plongeons à nouveau dans mon quotidien surbooké de la fin d'année, je suis nazze, et j'ai l'impression d'avoir rêvé cette parenthèse... "découvertes"... Et d'ailleurs, je ne fais que commencer mon tour d'horizon sur Lisboa! Ma première journée à Lisbonne a duré pratiquement 24h-non-stop si l'on tient compte du départ de Toulouse, lol!
Mon seul regret: ne pas avoir vu Miguel le frère de Christina, mais ce n'est que partie remise!

On en parle...
Un site qui raconte un peu l'histoire ce ces lieux, ici.

Carmo

L'Eglise do Carmo

Elle donne sur une des plus charmantes places de Lisbonne. Malheureusement, la vie de ce lieu de culte s'est arrêtée le 1er novembre 1755 lors du dévastateur tremblement de terre. Aujourd'hui, seules quelques ruines tentent de garder la tête haute: des piliers s'élancent encore vers le ciel mais c'est le silence qui règne ici en maître.
Ces vestiges, qui sont ceux d'une église gothique bâtie à la fin du XIVe siècle par le connétable Nuno Alvares Pereira, servent à l'heure actuelle de cadre au musée archéologique, lequel comprend des collections de poteries de l'âge de Bronze, des bas-reliefs en marbre, des "azuléjos" hispano-arabes et des tombeaux romans et gothiques. Plus tard je parlerai dans un article à part de cette céramique particulière. La nef do Carmo à ciel ouvert permet d'accéder au Musée archéologique abrité dans l'abside, la seule partie intacte de l'édifice après le tremblement de terre.
A Faire/ A Voir: Compléter la visite de l'Eglise do Carmo par celle du Musée archéologique.
Carmo1

16:30 Lo Chiado

lisbonne_chiado_27

Chiado est le nom d'un "carré" et de ses environs dans la ville de Lisbonne, au Portugal. Le Chiado est situé entre les quartiers du Bairro Alto, Baixa et Pombalina.
Le Chiado est un quartier commerçant traditionnel qui mêle des établissements commerciaux anciens et modernes, spécialement concentrés dans les rues Carmo et Garrett, où nous reviendrons vers 17:00 après Santa Justa.

Les lisboètes ainsi que les touristes viennent dans ce quartier pour y acheter des livres, des vêtements, de la poterie, ainsi que pour y prendre une tasse de café. Le plus célèbre café de Chiado est "A Brasileira", célèbre pour avoir eu poète Fernando Pessoa auprès de ses clients. Cristina m'a dit qu'elle était très brésilienne dans l'âme, au Brésil elle s'y rend le plus souvent possible quand elle a le budget pour le voyage.

Le Chiado est aussi un important lieu de culture, avec plusieurs musées et théâtres. Plusieurs bâtiments du Chiado ont été détruits dans un terrible incendie en 1988, un évènement qui a profondément choqué le pays. Merci à un projet de rénovation qui a duré plus de 10 ans, coordonné par le célèbre architecte Siza Vieira, la zone touchée est maintenant récupérée.

Carto_01

Le Musée du Chiado (en portugais, "Museu do Chiado"), situé dans le quartier homonyme du centre historique de Lisbonne, a été créé en 1911 sous le nom de Musée national d'art contemporain (Museu Nacional de Arte Contemporânea).
Après l'incendie du quartier du Chiado le 25 novembre 1988, l'architecte français Jean-Michel Wilmotte, l'un des spécialistes reconnus dans l'art de mêler l'ancien et le moderne, est mandaté pour la restructuration des bâtiments, l'extension des espaces d'exposition et l'aménagement "muséographique" du musée.
Le parcours de visite s'effectue à travers cinq bâtiments historiques construits sur un terrain de forte déclivité et, afin de le rendre cohérent, Jean-Michel Wilmotte a élégamment ajouté un escalier suspendu, en acier, et deux passerelles métalliques.